La prière universelle c’est quoi ?

Située entre le profession de foi et la préparation des offrandes, la prière universelle, comme son nom l’indique, s’adresse à tout le monde. On doit pouvoir prier pour la communauté qui est là, pour ceux qui sont absents et pour la totalité de l’Eglise. Il n’y a pas nécessairement besoin qu’elle soit reprise des lectures du jour, mais elle doit quand même s’intégrer sans heurt dans la messe.

Un bon plan est alors de lire quelles sont les lectures du jour et, si possible, de demander au prêtre le sujet qu’il abordera dans son homélie (ou à défaut s’intéresser à ce qu’on fête ce dimanche, ce qui pourrait influencer l’homélie).

Pour la forme, elle se compose d’un refrain qu’on chante et d’intentions de prières lues par une personne.

Choisir un refrain de prière universelle

Le refrain de prière universelle est une classe particulier de chant liturgique. Tu peux en trouver facilement dans les carnets de chants. Ils se composent souvent d’adresse à l’intention de Dieu en lui demandant d’exaucer les prières.

Ecrire les intentions de prière

La première étape est de choisir les thèmes qui seront évoqués. La présentation du Missel Romain (les "règles de la messe") demande que les intentions de prières soient des supplications (demander quelque chose à Dieu), pas des actions de grâce (remercier Dieu). Les thèmes doivent recouvrir :

• les besoins de l’Eglise
• les dirigeants des affaires publiques et du monde (tout en "rendant à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" [1])
• ceux qui sont accablés par une difficulté
• pour la communauté locale (la paroisse)

Pour des raisons esthétiques, il est bien de respecter la même structure de phrase. Par exemple, une première phrase "Seigneur, décrire le problème. décrire ce qu’on demande, nous te prions" est un classique efficace. Cependant les phrases doivent aller à l’essentiel et rester très concises.

Et une fois que tu as fini de la composer, il est bien de la proposer au prêtre ou à l’équipe d’animation pastorale, afin d’être sûr qu’elle s’intègre bien dans le reste de la prière (et notamment dans la phrase que dit le prêtre au début —la monition introductive— et celle qu’il dit à la fin —l’oraison conclusive—).